« Au début tout était simple »
« Je l’ai vu, je l’ai regardé et j’ai su. » C’est si simple de faire comprendre à l’autre qu’on le désire.
« Et puis ensuite, ça s’est gâté. Les silences, les fâcheries, les bouderies, les disputes, je ne supporte plus, il ne m’aime plus, ne propose rien, elle parle tout le temps, ne comprend rien. »
Difficile en effet d’être sur la même longueur d’onde sans échanger.
« Mais échanger comment ? Il n’entend rien. Elle croit me connaître. Il ou elle veut me changer. »
Pourquoi est-ce si dur de dialoguer quand on est amoureux/se ?
Le désir est finalement la chose la plus aisée à faire comprendre dans un couple. Ces regards qui en disent longs, qui nous transpercent, nous transportent. « Je te veux »
Mais quand l’histoire devient sérieuse, qu’il s’agit de partager un peu plus qu’un tendre moment, commnet faire pour communiquer ? Pour ne pas cumuler les erreurs ? pour éviter les disputes, les quiproquos ? Ce terrible ennemi du couple.
« C’était si simple au début et maintenant même pour obtenir un câlin c’est compliqué »
Il ne suffit pas toujours de dire, d’écrire, il faut savoir ce que l’autre comprend, au moins se le demander. Arrêter de penser que ce que nous disons est compris comme nous le souhaitons.
Chaque être est différent et chacun comprend ce qu’il peut, ce qu’il veut, ce qu’il sait. Chacun devine, pèse, soupèse avec le poids de son expérience et bien souvent nous ne parlons pas le même langage.
Alors avant de se fâcher, il faut prendre du recul, souffler et surtout ne pas oublier l’important, que l’autre se sente toujours respecté et considéré.
Et pour cela il faut accepter de ne pas totalement le ou la connaître, lui laisser son jardin secret, sa part de mystère, sa liberté de penser.
Trop souvent en voulant « discuter », nous cherchons à imposer notre fâçon de penser et de voir et de là résulte tous les maux.
Il est grand temps de parler d’aujourd’hui et de demain, de mener des projets ensemble, en nous servant de nos différences et de cesser de resasser sur ce « cher passé » que nous ne reverrons jamais.
Ella COALMAN.
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